Le scandale Juif
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     Il était temps de libérer le rire, la fantaisie, la joie et l'allégresse. Il était temps de lever l'antique malédiction : "Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ! "... Nous n'avions plus à vivre comme des ratés à cause de l'amnésie résultant de ce que nous nous alimentions au fruit maudit de l'arbre de la science du bien et du mal ! Il était temps, non seulement pour nous juifs qui, depuis Abraham, étions liés à l'arbre de vie, mais pour l'humanité entière, de recracher la pomme ! Il fallait surtout , parce qu'il était l'occulte générateur du maléfice du néant et de la mort, en finir avec le Savoir logique des philosophes et des savants qui, avec tous ses produits, avait pris forme pour nous vampiriser dans les institutions sociales. Une grande colère partie d'Israël devait secouer l'Univers : en finir avec l'imposture de la "compétence", l'imposture de l'"économie", de la hiérarchie, du devoir expiateur, du travail imbécile ! En finir avec le statut mondial imposé aux femmes par les hommes envoûtés ! En finir avec ces écoles - et ces "programmes" - où les pédagogies consistaient à forcer de malheureux petits êtres, malléables et fragiles, à intérioriser et à obéir à la pourriture du vieux monde ! Car ce que l'on enseignait sur toute la Terre, en condamnant à la "culture" ces victimes du Vieil Homme, c'était l'incarcération universelle et l'anti-eux-mêmes : pauvres enfants qui recevaient le maléfice dès leur premier cri ! On leur apprenait qu'ils étaient mortels ! Qu'on leur apprenne qu'ils étaient indestructibles, qu'on leur apprenne à être et que l'on cesse enfin de les culpabiliser dès le berceau pour assouvir sur eux les plus vils ressentiments, qu'on leur apprenne qu'ils sont des "dieux", et qu'on cesse de les empoisonner avec le Savoir déterminateur, réducteur et légalisateur des hiérarchies ! Qu'on leur apprenne que nulle audace n'est fatale, tandis que la crainte est fatale ! Que les  vieilles gens cessent de gouverner la Terre !  Que ces chefs d'état malhonnêtes cessent de se faire Dieu ! Que la communauté mondiale se forme ! Nous n'avions pas à prendre en compte la pourriture du vieux monde : nous  devions nous constituer en origine mondiale d'une autre humanité et d'une autre réalité - jouer l'arbre de vie contre l'arbre de la science du bien et du mal, jouer Don Quichotte contre Sancho Pança ! Et nous, juifs séfarades, première génération prenant directement pied dans l'Ailleurs, il nous fallait, depuis Israël, mettant fin à la dictature du manque, promouvoir un mouvement mondial et universel d'insurrection joyeuse contre le vieux monde.

     L'humanité nouvelle collaborant directement avec Dieu devait commencer. En poussant le grand cri de la démystification des maîtres, de la matière et de la mort, atroce Trinité qui entretenait toutes les horreurs, en dénonçant depuis la Jérusalem juive le dernier moment de l'imposture mondiale, nous cristalliserions la révolte juste et magnifique des hommes et des femmes, maintenant innombrables dans les nations, que cernait le désespoir de se croire à jamais isolés, impuissants et perdus : ils devaient comprendre, premier stade du dévoilement des évidences de l'invisible, que la cause juive était la leur et que tout était en train de s'accomplir. Les voix du silence devaient être entendues et si nous étions Israël, c'était pour apprendre aujourd'hui à l'humanité entière que l'homme est la créature qui ne peut pas échouer.

     L'heure pour nous était venue, dans le dévoilement scandaleux du royaume où s'inscrivait la judéité profonde, de dire non au grand jour au monde, à ses vérités, à ses certitudes, à ses visées et à ses crimes. Nous devions parier sur les justes des nations, et non pas sur les chefs d'Etat malhonnêtes et sur les idéologies maléfiques ; nous devions parler aux individus, et les individus nous entendraient : cela était certain puisque toutes les nations, convulsivement, sortaient du nihilisme, et que nous nous tenions au-delà du nihilisme, au lieu exact où elles allaient sans encore le savoir. De nous, juifs séfarades, les desseins de la providence faisaient aujourd'hui les maïeutes du monde futur, et nous remettaient les clefs de l'après-nihilisme, les clefs de la modernité israélienne et de la modernité mondiale pour la première fois confondues : nous étions sortis de l'histoire.
     La construction du Troisième Temple était à l'ordre du jour - et avec elle, la Seconde Alliance qui concernait toutes les nations.

     L'humanité entière était prise dans un tourbillon terrifiant et sans nom, mais nous étions arrivés à la fin des temps, et ainsi que l'avait prophétisé Isaïe : "Heureux était ce jour et malheureux étaient ceux qui le voyaient"... L'humanité qui s'asphyxiait dans le nihilisme finissant n'avait plus le choix. Il lui fallait trouver Dieu ou mourir. Plus le choix. C'était le secret de la Rédemption, la condition sine qua non pour que se produise la volte-face des hommes envoûtés encore par leurs idolâtries pour que, constatant l'horreur de leur situation ils prennent enfin leur envol vers l' Ailleurs.
     Ils nous suivaient donc tous, du premier au dernier des hommes, entraînés par notre envolée, par notre passion et par notre vision, et à leur tour, initiés par nous au Dieu d'Israël, ils apprendraient à voler dans le ciel de l'Ailleurs. Désormais, la Rédemption était inéluctable, et la "question juive" devenait la question mondiale de l'entrée de toutes les nations dans la Seconde Alliance : si Israël n'avait pas de vis à vis, il était temps qu'il s'en donne un !

     Il était écrit dans le Zohar, prophétie annonçant la victoire sur l'irréversible qui avait traversé la nuit de l'Exil et était aujourd'hui merveilleusement actuelle : "Les peuples païens pouvaient avoir prise sur un fondement en pierres qui ne reflète pas la lumière d'En-Haut et nul n'aura de prise sur lui ; c'est le saphir qui servira de fondement. Qu'à Dieu ne plaise qu'on suppose que les pierres ayant servi au premier fondement de Jérusalem aient été jetées par les païens. Dieu conserva toutes les pierres, sans qu'il en manquât une seule ; et  quand Jérusalem sera reconstruite, ces pierres reprendront la place qu'elles occupaient autrefois. Si un homme mettait dans ses yeux de la poudre provenant d'une de ces pierres, il verrait toutes les pierres qui ont servi au fondement de Jérusalem, ainsi que toutes les pierres précieuses du Temple ; il verrait ainsi que toutes les pierres, ainsi que tous les édifices de Jérusalem sont encore à leur place et que les païens n'ont eu aucune prise sur eux." (Zohar, II. - 240 b, 241 a.)

LES PORTES DE LA SECONDE ALLIANCE

 SONT GRANDES OUVERTES